Guide de Configuration de Shorewall
Tom
Eastep
Fabien
Demassieux
2003-12-22
2001-2003
Thomas M. Eastep
Permission is granted to copy, distribute and/or modify this
document under the terms of the GNU Free Documentation License, Version
1.2 or any later version published by the Free Software Foundation; with
no Invariant Sections, with no Front-Cover, and with no Back-Cover
Texts. A copy of the license is included in the section entitled "GNU Free Documentation License".
Notes du traducteur :
Je remercie l'équipe Shorewall, pour ce firewall formidable et
l'aide personnelle que m'a donné Tom Eastep.
J'espère que cette traduction vous aidera à utiliser
efficacement ce firewall.
Toutefois, si ce manuel comporte des lacunes, des incohérences ou
afin d'améliorer sa compréhension, n'hésitez pas à me contacter
fabien demassieux
Introduction
Ce guide est destiné aux utilisateurs qui configurent Shorewall dans
un environnement ou un ensemble d'adresses IP publiques doivent être
prises en compte ou à ceux qui souhaitent en savoir plus à propos de
Shorewall que ce que contient le guide pour une utilisation Simple
Adresse. Parce que le champ d'utilisation est si élevé, le guide vous
donnera les indications générales à suivre et vous renseignera sur
d'autres ressources si nécessaire.
Si vous utilisez
LEAF Bering, votre configuration Shorewall n'est PAS ce que je publie
-- Je suggère de prendre en considération l'installation de Shorewall
LPR disponible sur le site de shorewall.net avant de poursuivre.
Shorewall nécessite que le package iproute/iproute2 soit installé
(sur RedHat, le package s'appelle iproute). Vous
pouvez voir si le package est installé grâce au programme ip sur votre système firewall. En tant que root,
vous pouvez utiliser la commande 'which' pour vérifier que le
programme est présent:
[root@gateway root]# which ip
/sbin/ip
[root@gateway root]#
Je vous recommande de parcourir en premier le guide pour vous
familiariser avec ce que cela implique puis de le reprendre afin de
modifier votre configuration. Les Points de configuration à changer sont
précédés du symbole
Si vous éditez vos
fichiers de configuration sur un système Windows, vous devez les sauver
comme des fichiers Unix si votre éditeur supporte cette option sinon vous
devez les faire passer par dos2unix avant d'essayer de les utiliser.
De la même manière, si vous copiez un fichier de configuration depuis
votre disque dur Windows vers une disquette, vous devez lancer dos2unix
sur la copie avant de l'utiliser avec Shorewall.
Windows
Version of dos2unix
Linux
Version of dos2unix
Les Concepts de Shorewall
Les fichiers de
configuration de Shorewall se trouvent dans le répertoire /etc/shorewall
-- pour la plus par des paramétrages, vous avez juste besoin de
quelques-uns d'entre eux comme cela est décrit dans le manuel.
Des squelettes de fichiers sont créés durant La procédure
d'installation de Shorewall.
Comme chaque fichier est abordé, je vous suggère de regarder celui
de votre système -- chaque fichier contient des instructions détaillées de
configuration et d'autres des entrées par défaut.
Shorewall voit le réseau ou il opère comme composé d'un ensemble
de zones. Dans la configuration par défaut, les zones suivantes sont
utilisées:
Les Zones
Nom
Description
net
L'internet
loc
Votre Réseau locale
dmz
Zone Démilitarisée
Les Zones sont définies dans le fichier /etc/shorewall/zones.
Shorewall reconnaît aussi le système firewall comme sa propre zone -
par défaut, le firewall lui-même est connu sous le nom fw cela peut être modifié dans le fichier /etc/shorewall/shorewall.conf .
Dans ce guide, le nom par défaut (fw)
sera utilisé.
Mise à par fw, Shorewall
n'attache aucune importance au nom des zones. Les Zones sont
entièrement ce que VOUS en faites. Cela veut dire que vous ne devez pas
vous attendre à ce que Shorewall fasse quelque chose de spécial "car
il s'agit de la zone Internet" ou "car c'est la zone
DMZ".
Editez le fichier
/etc/shorewall/zones et faites tout changement qui s'impose.
Les Règles qui concernent le trafic à autoriser ou à refuser sous
exprimés en terme de Zones.
Vous désignez les Polices par défaut entre une zone et une autre
dans le fichier /etc/shorewall/policy.
Vous définissez les exceptions à ces Polices par défaut dans le
fichier /etc/shorewall/rules.
Shorewall est construit sur les possibilités du noyau (kernel)
Netfilter. Netfilter
implémente une fonction
de tracking qui autorise ce qui est souvent désigné comme
une inspection déclarée de paquets. Les propriétés de déclaration
permettent au firewall d'être définie en terme de connexions plutôt
qu'en terme de paquet. Avec Shorewall, vous:
Identifiez la zone source.
Identifiez la zone destination.
Si la POLICE de la zone client vers la zone destination est ce
que vous souhaitez pour cette paire client/serveur, vous n'avez
besoin de rien de plus.
Si la POLICE n'est pas ce que vous souhaitez, alors vous
devez ajouter une règle. Cette règle est exprimé en terme de zone
client et de zone serveur.
Si les connexions d'un certain type sont autorisés de la zone A
au firewall et sont aussi autorisés du firewall à la zone B cela
NE VEUT PAS dire que ces connections sont autorisés
de la zone A à la zone B. Cela veut plutôt dire que vous avez
un proxy qui tourne sur le firewall qui accepte les connections de la zone
A et qui ensuite établit ces propres connections du firewall à la
zone B.
Pour chaque requête de connexion sur le firewall, la requête est
d'abord évalué à travers le fichier /etc/shorewall/rules file. Si
aucune règle dans ce fichier ne correspond, la connexion interroge ensuite
la première police dans /etc/shorewall/policy qui correspond à la requête
et l'applique. Si cette police est REJECT ou DROP, la requête est a
nouveau évaluée à travers les règles du fichier /etc/shorewall/common.def.
Le fichier de défaut /etc/shorewall/policy a les polices suivantes:
/etc/shorewall/policy
SOURCE ZONE
DESTINATION ZONE
POLICY
LOG LEVEL
LIMIT:BURST
fw
net
ACCEPT
net
all
DROP
info
all
all
REJECT
info
La police précédente:
Permet toutes les connexions de votre réseau local vers Internet
Drop (ignore) toutes les connexions d'Internet vers le
firewall ou votre réseau local et génère un message au niveau info
(ici se trouve la description des niveaux de log).
Rejette toutes les autres connexions et génère un message au
niveau info. Quant la requête est rejeté, le firewall retourne un RST
(si le protocole est TCP) ou un ICMP port-unreachable paquet pour les
autres protocoles.
Maintenant, éditez
votre /etc/shorewall/policy et apportez tous les changements que vous
souhaitez.
Interfaces Réseau
Pour le reste de ce guide, nous utiliserons le schéma ci-dessous.
Bien qu'il ne puisse correspondre à votre propre réseau, il peut être
utilisé pour illustrer les aspects importants de la configuration de
Shorewall.
Sur ce schéma:
La zone DMZ est composée des systèmes DMZ 1 et DMZ 2. Une DMZ
est utilisée pour isoler vos serveurs accessibles depuis Internet de
vos systèmes locaux. Ainsi si un de ces serveurs est compromis, vous
avez encore votre firewall entre le système compromis et vos systèmes
locaux.
La zone Local est composée des systèmes Local 1, Local 2 et
Local 3.
Tous les systèmes du FAI vers l'extérieur et qui englobe la
Zone Internet.
La façon la plus simple pour définir les zones est d'associer le
nom de la zone (définie précédemment dans /etc/shorewall/zones)
avec une interface réseau.
C'est fait dans le fichier /etc/shorewall/interfaces.
Le firewall illustré ci-dessus à trois interfaces. Si la connexion
se fait à travers un câble ou un "modem" DSL , l'Interface
Externe sera l'adaptateur qui est branché au "Modem" (e.g.,
eth0) tant que vous ne vous
n'utilisez pas le Point-to-Point Protocol over Ethernet (PPPoE) ou le
Point-to-PointTunnelingProtocol(PPTP) dans ce cas l'Interface Externe
sera de type ppp (e.g., ppp0). Si vous
vous connectez à travers un modem classique, votre Interface Externe sera
également ppp0. Si vous utilisez ISDN,
votre Interface Externe sera ippp0.
Si votre Interface
Externe est ppp0 ou ippp0 alors vous pouvez fixer CLAMPMSS=yes
dans /etc/shorewall/shorewall.conf.
Votre Interface Locale doit être un adaptateur Ethernet (eth0, eth1 or
eth2) et doit être connecté à un hub ou
un switch. Vos ordinateurs locaux doivent être connectés au même
switch (note: Si vous avez une machine unique, vous pouvez connecter le
firewall directement à l'ordinateur en utilisant un câble croisé).
Votre Interface DMZ doit aussi être un adaptateur Ethernet (eth0, eth1 or
eth2) et doit être connecté à un hub ou
un switch. Vos ordinateurs DMZ doivent être connectés au même
switch (note: Si vous avez une machine DMZ unique, vous pouvez connecter
le firewall directement à l'ordinateur en utilisant un câble croisé).
Ne pas connecter plus
d'une interface au même hub ou switch (sauf pour tester). Cela ne
fonctionne pas comme vous pourriez vous y attendre et vous terminerez
confus en croyant que le réseau ne fonctionne pas entièrement.
Pour le besoin de ce Guide, nous décidons que:
L'interface externe est eth0.
L'interface locale est eth1.
L'interface DMZ est eth2.
La configuration par défaut de Shorewall ne définit pas le contenu
de chaque zone. Pour définir la précédente configuration en utilisant le
fichier /etc/shorewall/interfaces
file, ce fichier doit contenir:
/etc/shorewall/interfaces
ZONE
INTERFACE
BROADCAST
OPTIONS
net
eth0
detect
rfc1918
loc
eth1
detect
dmz
eth2
detect
Editer le fichier
/etc/shorewall/interfaces et définissez les interfaces du réseau sur votre
firewall et associez chaque interface avec une zone. Si vous avez une zone
qui est interfacée avec plus d'une interface, incluez simplement une
entrée pour chaque interface et répéter le nom de zone autant de
fois que nécessaire.
Exemple:
/etc/shorewall/interfaces
ZONE
INTERFACE
BROADCAST
OPTIONS
net
eth0
detect
rfc1918
loc
eth1
detect
dmz
eth2
detect
dhcp
Vous pouvez définir
des zones plus compliquées en utilisant le fichier /etc/shorewall/hosts mais dans la
plus part des cas, ce n'est pas nécessaire.
Adressage, Sous-réseaux et Routage
Normalement, votre FAI vous assigne des adresses Publiques. Vous
pouvez configurer l'interface externe du firewall en utilisant
l'une de ces adresses permanentes et vous pouvez décider comment
utiliser le reste de vos adresses.
Si vous êtes déjà familier avec l'adressage IP et le routage,
vous pouvez aller à la prochaine section.
La discussion suivante aborde tout juste les concepts
d'adressage et de routage. Si vous souhaitez approfondir vos
connaissances sur ce sujet, je vous recommande vivement
l'ouvrage "IP Fundamentals: What Everyone Needs
to Know about Addressing & Routing", Thomas A. Maufer,
Prentice-Hall, 1999, ISBN 0-13-975483-0.
Adressage IP
L'adressage IP version 4 (IPv4) est codé sur 32-bit. La
notation w.x.y.z se réfère à une adresse dont le byte d'ordre
supérieur est "w", le suivant à pour valeur "x", etc. Si
nous prenons l'adresse 192.0.2.14 et l'exprimons en hexadécimal,
nous obtenons:
C0.00.02.0Eou
l'exprimons comme un entier de 32-bit
C000020E
Sous -réseaux
Vous entendrez toujours les termes "réseaux de Class A",
"réseaux de Class B" et "réseaux de Class C". Au début
de l'existence de l'IP, les réseaux ne comportez que trois
tailles (il y avait aussi le réseau de Class D mais il étaient utilisés
différemment):
Classe A - masque réseau 255.0.0.0, taille = 2 ** 24
Classe B - masque réseau 255.255.0.0, taille = 2 ** 16
Classe C - masque réseau 255.255.255.0, taille = 256
La taille d'un réseau était uniquement déterminé par la valeur
du byte de l'ordre supérieur, ainsi vous pouviez regarder une
adresse IP et déterminer immédiatement le masque réseau. Le masque
réseau est un nombre qui se termine logiquement avec une adresse qui
isole le numéro de réseau; le reste de
l'adresse est le numéro d'hôte. Par
exemple, dans la Classe C l'adresse 192.0.2.14, le numéro
hexadécimal du réseau est C00002 et le numéro hexadécimal d'hôte est
0E.
Comme l'Internet se développait, il semblait clair que la
classification en adressage 32-bit allait devenir très limité
(rapidement, les grandes sociétés et les universités s'étaient
assigné leur propre réseau de classe A!). Après quelques faux départs,
la technique courante du sous-adressage de ces réseaux en plus petits
sous-réseaux évolua; cette technique est consignée par le
Classless Inter Domain Routing (CIDR). Aujourd'hui, tous les
systèmes avec lesquels vous travaillerez comprennent
probablement la notation CIDR. Le réseau basé sur les Classes est du
domaine du passé .
Un sous-réseau (aussi appelé subnetwork et subnet) est un ensemble
d'adresses IP tel que:
Le nombre d'adresses dans le jeu est un multiple de 2; et
La première adresse dans le jeu est un multiple de la taille
du jeu.
La première adresse du sous-réseau est réservée et se réfère à
l'adresse du sous-réseau.
La dernière adresse du sous-réseau est réservée comme
adresse broadcast du sous-réseau.
Logarithme Naturel
n
log2 n
(32 - log2 n)
8
3
29
16
4
28
32
5
27
64
6
26
128
7
25
256
8
24
512
9
23
1024
10
22
2048
11
21
4096
12
20
8192
13
19
16384
14
18
32768
15
17
65536
16
16
Vous pourrez voir que la table ci-dessus contient aussi une
colonne (32 - log2 n). Ce nombre est la
Variable de Longueur du Masque de Sous-réseau
(VLSM Variable Length Subnet Mask) pour un réseau de taille n. De la
table ci-dessus, nous pouvons dériver celle-ci, ce qui est plus facile à
utiliser.
VLSM
Taille du sous-réseau
VLSM
Masque sous-réseau
8
/29
255.255.255.248
16
/28
255.255.255.240
32
/27
255.255.255.224
64
/26
255.255.255.192
128
/25
255.255.255.128
256
/24
255.255.255.0
512
/23
255.255.254.0
1024
/22
255.255.252.0
2048
/21
255.255.248.0
4096
/20
255.255.240.0
8192
/19
255.255.224.0
16384
/18
255.255.192.0
32768
/17
255.255.128.0
65536
/16
255.255.0.0
2 ** 24
/8
255.0.0.0
Notez que le VLSM est écrit avec un slash ("/") -- vous
pouvez souvent entendre un sous-réseau de taille 64 qui fait référence à
un sous-réseau "slash 26" et un de taille 8 faisant référence à
un "slash 29".
Le masque de sous-réseau (aussi référencé par son
netmask) est simplement un nombre de 32-bit avec le premier bit
"VLSM" à un et les autres à zéro. Par exemple, pour un
sous-réseau de taille 64, le masque de sous-réseau débute par 26 bits à
un: 11111111111111111111111111000000 = FFFFFFC0 = FF.FF.FF.C0 = 255.255.255.192Le
masque de sous-réseau a la propriété suivante: si vous terminez
logiquement le masque de sous-réseau avec une adresse dans le
sous-réseau, le résultat est l'adresse du sous-réseau. Attention, si
vous terminez logiquement le masque de sous-réseau avec une adresse en
dehors du sous-réseau, le résultat n'est PAS l'adresse du
sous-réseau. Comme nous l'avons vu précédemment, la propriété du
masque de sous-réseau est très importante dans le routage. Pour un
sous-réseau dont l'adresse est a.b.c.d et dont la VLSM est /v, nous
notons le sous-réseau par "a.b.c.d/v" en utilisant la Notation
CIDR.
Exemple:
Un exemple de sous-réseau (sub-network) :
Sous-réseau:
10.10.10.0 - 10.10.10.127
Adresse Sous-réseau:
10.10.10.0
Adresse Broadcast:
10.10.10.127
Notation CIDR:
10.10.10.0/25
Il y a deux sous-réseaux dérivés qui doivent être mentionnés; A
savoir, le sous-réseau avec un membre et le sous-réseau avec 2 ** 32
membres.
/32 et /0
Taille du sous-réseau
Longueur VLSM
Masque sous-réseau
Notation CIDR
1
32
255.255.255.255
a.b.c.d/32
32
0
0.0.0.0
0.0.0.0/0
Ainsi, chaque adresse a.b.c.d
peut aussi être écrite a.b.c.d/32 et
l'ensemble des adresses possibles est écrit 0.0.0.0/0.
Plus loin dans ce manuel, vous verrez la notation a.b.c.d/v utilisé pour décrire la configuration
IP d'une interface réseau (l'utilitaire 'ip' utilise
aussi cette syntaxe). cela veut simplement dire que l'interface est
configuré avec une adresse ip a.b.c.d
et avec le masque de réseau qui correspond à la variable VLSM /v.
Routage
L'un des buts des sous-réseaux est la base du routage.
Ci-dessous se trouve la table de routage de mon firewall:
[root@gateway root]# netstat -nr
Kernel IP routing table
Destination Gateway Genmask Flags MSS Window irtt Iface
192.168.9.1 0.0.0.0 255.255.255.255 UH 40 0 0 texas
206.124.146.177 0.0.0.0 255.255.255.255 UH 40 0 0 eth1
206.124.146.180 0.0.0.0 255.255.255.255 UH 40 0 0 eth3
192.168.3.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 40 0 0 eth3
192.168.2.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 40 0 0 eth1
192.168.1.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 40 0 0 eth2
206.124.146.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 40 0 0 eth0
192.168.9.0 192.0.2.223 255.255.255.0 UG 40 0 0 texas
127.0.0.0 0.0.0.0 255.0.0.0 U 40 0 0 lo
0.0.0.0 206.124.146.254 0.0.0.0 UG 40 0 0 eth0
[root@gateway root]#
Le périphérique texas est le tunnel GRE vers
un site peer à Dallas, la zone Texas.
Les trois premières routes sont des routes hôte puisqu'elles
indiquent comment aller vers un hôte unique. Dans la sortie de
'netstat' cela peut-être vu par le "Genmask" (Masque
sous-réseau) de 255.255.255.255 et le "H" dans la
colonne "Flags". Les autres sont des routes 'net' car
elles indiquent au noyau comment router des paquets à un sous-réseau. La
dernière route est la route par défaut est la
passerelle (gateway) mentionnée est appelé passerelle par
défaut (default gateway).
Quant le noyau essaye d'envoyer un paquet à une adresse IP A,
il commence au début de la table de routage et :
A est logiquement terminé avec la valeur du 'Genmask'
dans l'entrée de la table.
Le résultat est comparé avec la valeur de la destination
'Destination' dans l'entrée de la table.
Si le résultat et la valeur de la
'Destination' sont identiques, alors:
Si la colonne 'Gateway' est n'est pas nulle,
le paquet est envoyé au gateway à travers l'interface nommée
dans la colonne 'Iface'.
Sinon, le paquet est directement envoyé à A à travers
l'interface nommée dans la colonne 'iface'.
Autrement, les étapes précédentes sont répétées sur
l'entrée suivante de la table.
Puisque la route par défaut correspond à toutes les adresses IP (A donne 0.0.0.0 = 0.0.0.0), les paquets qui ne
correspondent à aucune des autres entrées de la table de routage sont
envoyés au gateway par défaut qui généralement est un routeur vers le
FAI.
Voici un exemple. Supposez que vous souhaitez router un paquet à
192.168.1.5. Cette adresse ne correspond à aucune route d'hôte dans
la table mais si nous terminons logiquement cette adresse avec
255.255.255.0, le résultat est 192.168.1.0 qui correspond à la
l'entrée dans la table:
192.168.1.0 0.0.0.0 255.255.255.0 U 40 0 0 eth2
Donc le paquet vers 192.168.1.5 est directement envoyé à travers
eth2.
Un des points qui doit être souligné -- tous les paquets sont
envoyés en utilisant la table de routage et les réponses ne sont pas
exclues de ce principe. Il semble y avoir une croyance de la
part des ceux qui croient que les paquets réponses sont comme les
saumons et contiennent un code génétique qui leur permet de suivre la
route emprunté par les paquets envoyés. Ce n'est pas le cas; La
réponse peut prendre un chemin totalement différent de celui de la
requête du client -- les routes requête/réponse sont totalement
indépendantes.
Protocole de Résolution d'Adresse (ARP)
Quant on envoie des paquets à travers Ethernet, les adresses IP ne
sont pas utilisées. Bien que l'adressage Ethernet soit basé sur les
adresses Media Access Control (MAC). Chaque
périphérique Ethernet à sa propre adresse MAC qui est contenu
dans une PROM lors de la fabrication. Vous pouvez obtenir l'adresse
MAC grâce à l'utilitaire 'ip':
[root@gateway root]# ip addr show eth0
2: eth0: <BROADCAST,MULTICAST,UP> mtu 1500 qdisc htb qlen 100
link/ether 02:00:08:e3:fa:55 brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
inet 206.124.146.176/24 brd 206.124.146.255 scope global eth0
inet 206.124.146.178/24 brd 206.124.146.255 scope global secondary eth0
inet 206.124.146.179/24 brd 206.124.146.255 scope global secondary eth0
[root@gateway root]#
Comme vous pouvez le constater ci-dessus, l'adresse MAC codé
sur 6 bytes (48 bits). Une carte MAC est généralement aussi imprimé sur
la carte elle-même.
Parce que IP utilise les adresses IP et Ethernet les adresses MAC,
un mécanisme est nécessaire pour transcrire une adresse IP en adresse
MAC; C'est ce dont est chargé le protocole de résolution
d'adresse Address Resolution Protocol (ARP).
Voici ARP en action:
[root@gateway root]# tcpdump -nei eth2 arp
tcpdump: listening on eth2
09:56:49.766757 2:0:8:e3:4c:48 0:6:25:aa:8a:f0 arp 42: arp who-has 192.168.1.19 tell 192.168.1.254
09:56:49.769372 0:6:25:aa:8a:f0 2:0:8:e3:4c:48 arp 60: arp reply 192.168.1.19 is-at 0:6:25:aa:8a:f0
2 paquets received by filter
0 paquets dropped by kernel
[root@gateway root]#
Dans cet échange , 192.168.1.254 (MAC 2:0:8:e3:4c:48) veut
connaître l'adresse MAC du périphérique avec l'adresse IP
192.168.1.19. Le système ayant cette adresse IP répond que l'adresse
MAC du périphérique avec l'adresse IP 192.168.1.19 est
0:6:25:aa:8a:f0.
Afin de rendre disponible les informations d'échange ARP
chaque fois qu'un paquet est envoyé, le système maintient un
cache ARP des correspondances IP<->MAC.
Vous pouvez voir le cache ARP sur votre système (également sur les
systèmes Windows) en utilisant la commande 'arp':
[root@gateway root]# arp -na
? (206.124.146.177) at 00:A0:C9:15:39:78 [ether] on eth1
? (192.168.1.3) at 00:A0:CC:63:66:89 [ether] on eth2
? (192.168.1.5) at 00:A0:CC:DB:31:C4 [ether] on eth2
? (206.124.146.254) at 00:03:6C:8A:18:38 [ether] on eth0
? (192.168.1.19) at 00:06:25:AA:8A:F0 [ether] on eth2
Les détails de réponse sont le résultat de l'utilisation de
l'option 'n' (Windows 'arp' n'accepte pas cette
option) qui force le programme 'arp' à la translation de
résolution de noms IP->DNS. Si je n'utilise pas cette option, la
marque de question aurait été remplacé par le FQDN correspondant à
chaque adresse IP. Notez que la dernière information dans la table
d'enregistrement est celle que nous voyons en utilisant précédemment
tcpdump.
RFC 1918
Les adresses IP sont alloués par l'autorité Internet Assigned Number Authority
(IANA) qui délégue des allocations géographiques basés sur le Regional
Internet Registries (RIRs). Par exemple, les allocations pour les
Etats-Unis sont déléguées à American
Registry for Internet Numbers (ARIN). Ces RIRs peuvent
déléguer à des bureaux nationaux. La plus part d'entre nous ne
traite pas avec autorités mais obtienne plutôt leur adresse IP par leur
FAI.
Dans la réalité, généralement on ne peut se permettre autant
d'adresses IP Publiques que de périphériques à assigner si bien que
nous utiliseront des adresses IP Privées. RFC 1918 réserve plusieurs
plages d'adresse IP à cet usage:
10.0.0.0 - 10.255.255.255
172.16.0.0 - 172.31.255.255
192.168.0.0 - 192.168.255.255
Les adresses réservées par la RFC 1918 sont parfois appelées
non-routable car le routeur passerelle Internet ne renvoit pas les
paquets qui ont une adresse de destination RFC-1918. cela est
compréhensible car tout le monde peut choisir ces adresses pour un usage
privé.
Quant on choisit des adresses de ces plages, il y a deux choses à
garder en mémoire:
Comme l'espace des adresses IPv4 s'épuise, de plus en
plus d'organisation (comprenant les FAI) commencent à utiliser
les adresses RFC 1918 dans leur infrastructures.
Vous ne voulez pas utiliser des adresses IP qui sont utilisés
par votre FAI ou une autre organisation avec laquelle vous souhaiter
établir une liaison VPN.0
C'est pourquoi c'est une bonne idée de vérifier avec votre
FAI s'il n'utilise pas (ou ne prévoie pas d'utiliser) des
adresses privées avant de décider les adresses que vous allez utiliser.
Configurer votre Réseau
Le choix de configuration de votre réseau dépend d'abord du
nombre d'adresses Public IP dont vous avez besoin, c'est à dire du
nombre d'entités adressables que vous avez sur votre réseau. En
fonction du nombre d'adresses que vous avez, votre FAI peut servir ce
jeu d'adresses de deux manières:
Routé - Le trafic vers chacune de vos adresses sera routé à
travers une unique adresse passerelle. Cela sera généralement fait si
votre FAI vous assigne un sous-réseau complet (/29 ou plus). Dans ce
cas, vous assignerez l'adresse passerelle comme adresse IP de
l'interface externe de votre firewall/router.
Non-routé - Votre FAI vous enverra directement le trafic de
chaque adresse directement.
Dans les paragraphes qui suivent, nous étudierons chaque cas
séparément.
Avant de commencer, il y a une chose que vous devez vérifier:
Si vous utilisez le
package Debian, vérifier svp votre fichier shorewall.conf afin de
contrôler les paramètres suivants; si ce n'est pas juste, appliquer
les changements nécessaires:
NAT_ENABLED=Yes (Shorewall versions antérieures à 1.4.6)
IP_FORWARDING=On
Routage
Supposons que votre fournisseur d'accès FAI vous a assigné le
sous-réseau 192.0.2.64/28 routé à travers 192.0.2.65. cela veut dire que
vous avez les adresses IP 192.0.2.64 - 192.0.2.79 et que
l'adresse externe de votre firewall est 192.0.2.65. Votre FAI vous a
aussi dit que vous pouvez utiliser le masque de réseau 255.255.255.0
(ainsi votre /28 est une partie de /24). Avec ces adresses IP, vous
pouvez scinder votre réseau /28 en deux /29 et configurer votre réseau
comme l'indique le diagramme suivant.
Ici, la zone démilitarisé DMZ comprend le sous-réseau
192.0.2.64/29 et le réseau Local 192.0.2.72/29. La passerelle par défaut
pour les hôtes dans la DMZ pourra être configuré à 192.0.2.66 et la
passerelle par défaut pour les hôtes du réseau local pourra être
192.0.2.73.
Notez que cet arrangement est plus gourmand en adresses publiques
puisqu'il utilise 192.0.2.64 et 192.0.2.72 pour les adresses du
sous-réseau, 192.0.2.71 et 192.0.2.79 pour les adresses broadcast du
réseau, de même que 192.0.2.66 et 168.0.2.73 pour les adresses internes
que le firewall/routeur. Néanmoins, cela montre comment nous pouvons
faire avec un réseau /24 plutôt qu'un /28, l'utilisation de 6
adresses IP parmi les 256 peut être justifié par la simplicité du
paramétrage.
Le lecteur astucieux aura remarqué que l'interface externe du
firewall/Routeur est actuellement inclus dans le sous-réseau DMZ
(192.0.2.64/29). Que se passe-t-il si DMZ 1 (192.0.2.67) essaye de
communiquer avec 192.0.2.65? La table de routage sur DMZ 1 peut
ressembler à cela:
Kernel IP routing table
Destination Gateway Genmask Flags MSS Window irtt Iface
192.0.2.64 0.0.0.0 255.255.255.248 U 40 0 0 eth0
0.0.0.0 192.0.2.66 0.0.0.0 UG 40 0 0 eth0
Cela indique que DMZ 1 enverra une requête ARP "qui-a
192.0.2.65" et aucune interface sur le segment Ethernet DMZ
à cette adresse IP. Assez bizarrement, le firewall répondra à la requête
avec l'adresse MAC de sa propre Interface
DMZ!! DMZ 1 peut alors envoyer des trames Ethernet frames
adressées à cette adresse MAC et les trames seront reçues (correctement)
par le firewall/routeur.
C'est plutôt une possibilité inattendue d'ARP sur la
partie du Noyau Linux qui pousse cet avertissement très tôt dans ce
manuel à propos de la connexion de plusieurs interfaces firewall/routeur
au même hub ou switch. Quant une requête ARP destiné à une des adresses
firewall/routeur est envoyé par un autre système connecté au hub/switch,
toutes les interfaces du firewall qui se connectent au hub/switch
peuvent répondre! C'est alors une course à la réponse qui
"est-là" qui atteindra en premier l'émetteur.
Non-routé
Avec la situation précédente mais non-routé, vous pouvez
configurer votre réseau exactement comme décrit ci-dessus avec une
condition supplémentaire; spécifiez simplement l'option
"proxyarp" sur les trois interfaces du firewall dans le fichier
/etc/shorewall/interfaces.
La plus part d'entre nous n'a pas le luxe d'avoir
assez d'adresses publiques IP pour configurer notre réseau comme
montré dans le précédent exemple (même si la configuration est
routé).
Pour le besoin de cette section, admettons
que notre FAI nous a assigné les adresses IP 192.0.2.176-180 et nous a
dit d'utiliser le masque de réseau 255.255.255.0 et la passerelle
par défaut 192.0.2.254.
Clairement, ce jeu d'adresses ne comprend pas de sous-réseau
et n'a pas suffisamment d'adresses pour toutes les interfaces de
notre réseau. Il y a quatre possibilités qui peuvent être utilisées pour
règler ce problème.
Translation d'Adresses Réseau Source : Source Network
Address Translation (SNAT).
Translation d'Adresses Réseau Destination : Destination
Network Address Translation (DNAT) aussi nommé Port Forwarding.
Proxy ARP.
Translation d''Adresses Réseau : Network Address
Translation (NAT) aussi appelé One-to-one NAT.
Souvent une combinaison de ces techniques est utilisée. Chacune
d'entre elle sera détaillée dans la section suivante.
SNAT
Avec SNAT, un segment interne LAN est configuré en utilisant les
adresses RFC 1918. Quant un hôte A
sur ce segment interne initialise une connexion à l'hôte B sur Internet, le firewall/routeur réécrit les
entêtes IP dans la requête pour utiliser une de vos adresses publiques
IP en tant qu'adresse source. Quant B
répond et que la réponse est reçu par le firewall, le firewall change
l'adresse destination par celle RFC 1918 de A
et renvoi la réponse à A.
Supposons que vous décidiez d'utiliser SNAT sur votre zone
locale et utilisiez l'adresse publique 192.0.2.176 à la fois comme
adresse externe du firewall et l'adresse source des requêtes
Internet envoyées depuis cette zone.
La zone locale a été assigné au sous-réseau 192.168.201.0/29
(netmask 255.255.255.248).
Le système
dans la zone locale pourra être configuré avec la passerelle par
défaut 192.168.201.1 (L'adresse IP de l'interface local du
firewall).
SNAT est
configuré dans Shorewall avec le fichier /etc/shorewall/masq.
INTERFACE
SOUS-RESEAU
ADDRESSE
eth0
192.168.201.0/29
192.0.2.176
Cet exemple utilise la technique normale pour assigner la même
adresse publique IP pour l'interface externe du firewall et pour
SNAT. Si vous souhaitez utiliser une adresse IP différente, vous
pouvez soit utiliser les outils de configuration réseau de votre
distribution pour ajouter cette adresse IP ou vous pouvez mettre la
variable ADD_SNAT_ALIASES=Yes dans /etc/shorewall/shorewall.conf si
bien que Shorewall ajoutera l'adresse pour vous.
DNAT
Quant SNAT est utilisé, il est impossible pour les hôtes sur
Internet d'initialiser une connexion avec un des systèmes puisque
ces systèmes n'ont pas d'adresses publiques IP. DNAT fournit
une méthode pour autoriser des connexions sélectionnés depuis
Internet.
Supposons que
votre fille souhaite héberger un server web sur son système "Local
3". Vous pouvez autoriser les connexions d'Internet à son
serveur en ajoutant l'entrée suivante dans le fichier /etc/shorewall/rules:
ACTION
SOURCE
DESTINATION
PROTOCOL
PORT(S)
SOURCE PORT(S)
ORIGINAL DEST
DNAT
net
loc:192.168.201.4
tcp
www
-
192.0.2.176
Si une des amies de votre fille avec une adresse A veut accéder
au serveur de votre fille, elle peut se connecter à l'adresse
http://192.0.2.176 (l'adresse IP externe de votre firewall) et le
firewall réécrira l'adresse IP à 192.168.201.4 (le système de
votre fille) et enverra la requête. Quant le serveur de votre fille
répond, le firewall réécrira la source de réponse avec 192.0.2.176 et
retournera la réponse à A.
Cet exemple l'adresse externe IP du firewall pour DNAT. Vous
pouvez utiliser une autre de vos adresses IP publiques, mais Shorewall
n'ajoutera pas pour vous cette adresse à l'interface externe
du firewall.
Proxy ARP
Le principe du proxy ARP est:
Un hôte H derrière votre
firewall est assigné à une de vos adresses publiques (A), a le même masque de réseau (M) que l'interface externe du firewall.
Le firewall répond à ARP "qui a" demandé A.
Quant H délivre une requête
ARP "qui a" pour une adresse du sous -réseau définit
par A et M, le firewall
répondra (avec l'adresse MAC si le firewall s'interface à
H).
Supposons que nous décidons d'utiliser Proxy ARP sur DMZ de
notre exemple réseau.
Ici, nous avons assigné les adresses IP 192.0.2.177 au système
DMZ 1 et 192.0.2.178 à DMZ 2. Notez que nous avons juste assigné une
adresse arbitraire RFC 1918 et un masque de sous-réseau à
l'interface DMZ de notre firewall. Cette adresse et le masque ne
sont pas pertinentes - vérifiez juste que celle-ci n'écrase pas un
autre sous-réseau déjà définit.
La configuration de Proxy ARP est faite dans le fichier /etc/shorewall/proxyarp.
ADDRESS
EXTERNAL
INTERFACE
HAVE ROUTE
192.0.2.177
eth2
eth0
No
192.0.2.178
eth2
eth0
No
Parce que la variable HAVE ROUTE contient No, Shorewall
ajoutera les routes d'hôte à travers eth2 à 192.0.2.177 et
192.0.2.178.
Les interfaces ethernet de DMZ 1 et DMZ 2 pourront être
configurées pour avoir les adresses IP apparentes mais devront avoir
la même passerelle par défaut que le firewall lui-même -- nommé
192.0.2.254. En d'autres termes, elles pourront être configurées
juste comme elles devraient être si elles étaient parallèles au
firewall plutôt que derrière lui.
Ne pas ajouter le(s) adresse(s) ARP
(192.0.2.177 et 192.0.2.178 dans l'exemple ci-dessus) à
l'interface externe (eth0 dans cet exemple) du firewall.
Un mot de mise en garde à sa place ici. Les FAIs configure(nt)
typiquement leur routeur avec un timeout de cache ARP élevé. Si vous
déplacer un système parallèle à votre firewall derrière le Proxy ARP
du firewall, cela peut mettre des HEURES avant que le système puisse
communiquer avec Internet. Il y a deux choses que vous pouvez essayer
de faire:
(Courtoisement de Bradey Honsinger) Une lecture de
Stevens' TCP/IP Illustrated, Vol 1 révèle qu'un paquet ARP
"gratuitous" peut entraîner le routeur de votre FAI
à rafraîchir son cache(section 4.7). Une "gratuitous" ARP
est simplement une requête d'un hôte demandant l'adresse
MAC de sa propre adresse IP; éventuellement pour vérifier que
l'adresse IP n'est pas dupliquée,...
si l'hôte envoyant la commande "gratuitous" ARP
vient juste de changer son adresse IP..., ce paquet entraîne tous
les autres hôtes...qui ont une entrée dans son cache pour
l'ancienne adresse matériel de mettre à jour également ses
caches ARP."
Ce qui est exactement, bien sûr, ce que vous souhaitez faire
lorsque vous basculez un hôte vulnérable à Internet derrière
Shorewall utilisant proxy ARP (ou one-to-one NAT). Heureusement,
des packages récents (Redhat) iputils incluent "arping",
avec l'option "-U" qui fait cela:
arping -U -I <net if> <newly proxied IP>
arping -U -I eth0 66.58.99.83 # for exampleStevens
continue en mentionnant que tous les systèmes répondent
correctement au gratuitous ARPs, et
"googling" pour "arping -U" semble aller dans ce
sens.
Vous pouvez appeler votre FAI et dire de purger
l'ancienne entrée du cache ARP mais la plupart ne veulent ou
ne peuvent le faire.
Vous pouvez vérifier si le cache ARP de votre FAI est ancien en
utilisant ping et tcpdump. Supposez que vous pensez que la
passerelle routeur a une ancienne entrée ARP pour 192.0.2.177.
Sur le firewall, lancez tcpdump de cette façon:
tcpdump -nei eth0 icmp
Maintenant depuis 192.0.2.177, utilisez ping vers la passerelle
du FAI (que nous supposons être 192.0.2.254):
ping 192.0.2.254
Nous pouvons maintenant observer le résultat de tcpdump:
13:35:12.159321 0:4:e2:20:20:33 0:0:77:95:dd:19 ip 98: 192.0.2.177 > 192.0.2.254: icmp: echo request (DF)
13:35:12.207615 0:0:77:95:dd:19 0:c0:a8:50:b2:57 ip 98: 192.0.2.254 > 192.0.2.177 : icmp: echo replyNotez
que l'adresse source MAC dans la requête
echo est différente de l'adresse de destination
dans la réponse echo!! Dans le cas ou 0:4:e2:20:20:33
était l'adresse MAC de l'interface NIC eth0 du firewall tandis
que 0:c0:a8:50:b2:57 était l'adresse MAC de DMZ 1. En
d'autre termes, le cache ARP de la passerelle associe
encore 192.0.2.177 avec la NIC de DMZ 1 plutôt qu'avec eth0 du
firewall.
One-to-one NAT
Avec one-to-one NAT, vous assignez les adresses systèmes RFC
1918 puis établissez une à une l'assignation entre ces adresses et
les adresses publiques. Pour les occurrences des connexions sortantes
SNAT (Source Network Address Translation) et pour les occurrences des
connexions entrantes DNAT (Destination Network Address Translation).
Voyons avec l'exemple précédent du serveur web de votre fille
tournant sur le système Local 3.
Rappel du paramétrage, le réseau local utilise SNAT et partage
l'IP externe du firewall (192.0.2.176) pour les connexions
sortantes. cela est obtenu avec l'entrée suivante dans le fichier
/etc/shorewall/masq:
INTERFACE
SOUS-RESEAU
ADDRESSE
eth0
192.168.201.0/29
192.0.2.176
Supposons
maintenant que vous avez décidé d'allouer à votre fille sa propre
adresse IP (192.0.2.179) pour l'ensemble des connexions entrantes
et sortantes. Vous devrez faire cela en ajoutant une entrée dans le
fichier/etc/shorewall/nat.
EXTERNAL
INTERFACE
INTERNAL
ALL INTERFACES
LOCAL
192.0.2.179
eth0
192.168.201.4
No
No
Avec cette entrée active, votre fille a sa propre adresse IP et
les deux autres systèmes locaux partagent l'adresse IP du
firewall.
Une fois que la
relation entre 192.0.2.179 et192.168.201.4 est établie par
l'entrée ci-dessus, ce n'est pas nécessaire d'utiliser une
règle DNAT pour le serveur web de votre fille -- vous devez simplement
utiliser une règle ACCEPT:
ACTION
SOURCE
DESTINATION
PROTOCOL
PORT(S)
SOURCE PORT(S)
ORIGINAL DEST
ACCEPT
net
loc:192.168.201.4
tcp
www
Un mot de mise en garde à sa place ici. Les FAIs configure(nt)
typiquement leur routeur avec un timeout de cache ARP élevé. Si vous
déplacer un système parallèle à votre firewall derrière le One-on-one
NAT du firewall, cela peut mettre des HEURES avant que le système
puisse communiquer avec Internet. Il y a deux choses que vous pouvez
essayer de faire:
(Courtoisement de Bradey Honsinger) Une lecture de
Stevens' TCP/IP Illustrated, Vol 1 révèle qu'un paquet ARP
"gratuitous" peut entraîner le routeur de votre FAI
à rafraîchir son cache(section 4.7). Une "gratuitous" ARP
est simplement une requête d'un hôte demandant l'adresse
MAC de sa propre adresse IP; éventuellement pour vérifier que
l'adresse IP n'est pas dupliquée,...
si l'hôte envoyant la commande "gratuitous" ARP
vient juste de changer son adresse IP..., ce paquet entraîne tous
les autres hôtes...qui ont une entrée dans son cache pour
l'ancienne adresse matériel de mettre à jour également ses
caches ARP."
Ce qui est exactement, bien sûr, ce que vous souhaitez faire
lorsque vous basculez un hôte vulnérable à Internet derrière
Shorewall utilisant proxy ARP (ou one-to-one NAT). Heureusement,
des packages récents (Redhat) iputils incluent "arping",
avec l'option "-U" qui fait cela:
arping -U -I <net if> <newly proxied IP>
arping -U -I eth0 66.58.99.83 # for exampleStevens
continue en mentionnant que tous les systèmes répondent
correctement au gratuitous ARPs, et
"googling" pour "arping -U" semble aller dans ce
sens.
Vous pouvez appeler votre FAI et dire de purger
l'ancienne entrée du cache ARP mais la plupart ne veulent ou
ne peuvent le faire.
Vous pouvez vérifier si le cache ARP de votre FAI est ancien en
utilisant ping et tcpdump. Supposez que vous pensez que la
passerelle routeur a une ancienne entrée ARP pour 192.0.2.177.
Sur le firewall, lancez tcpdump de cette façon:
tcpdump -nei eth0 icmp
Maintenant depuis 192.0.2.177, utilisez ping vers la passerelle
du FAI (que nous supposons être 192.0.2.254):
ping 192.0.2.254
Nous pouvons maintenant observer le résultat de tcpdump:
13:35:12.159321 0:4:e2:20:20:33 0:0:77:95:dd:19 ip 98: 192.0.2.177 > 192.0.2.254: icmp: echo request (DF)
13:35:12.207615 0:0:77:95:dd:19 0:c0:a8:50:b2:57 ip 98: 192.0.2.254 > 192.0.2.177 : icmp: echo replyNotez
que l'adresse source MAC dans la requête
echo est différente de l'adresse de destination
dans la réponse echo!! Dans le cas ou 0:4:e2:20:20:33
était l'adresse MAC de l'interface NIC eth0 du firewall tandis
que 0:c0:a8:50:b2:57 était l'adresse MAC de DMZ 1. En
d'autre termes, le cache ARP de la passerelle associe
encore 192.0.2.177 avec la NIC de DMZ 1 plutôt qu'avec eth0 du
firewall.
Règles
Avec les polices par défaut, vos systèmes locaux (Local 1-3)
peuvent accéder à tous les serveurs sur Internet et la DMZ ne peut
accéder à aucun autre hôte (incluant le firewall). Avec les exceptions
des règles règles NAT qui entraîne la translation d'adresses et
permet aux requêtes de connexion translatées de passer à travers
le firewall, la façon d'autoriser des requêtes à travers le firewall
est d'utiliser des règles ACCEPT.
Puisque les colonnes SOURCE PORT et ORIG. DEST. ne sont pas
utilisées dans cette section, elle ne sont pas affichées.
Vous souhaiter certainement autoriser ping entre vos zones:
ACTION
SOURCE
DESTINATION
PROTOCOL
PORT(S)
ACCEPT
net
dmz
icmp
echo-request
ACCEPT
net
loc
icmp
echo-request
ACCEPT
dmz
loc
icmp
echo-request
ACCEPT
loc
dmz
icmp
echo-request
En supposant que vous avez des serveurs mail et pop3 actifs sur
DMZ 2 et un serveur Web sur DMZ 1. Les règles dont vous avez besoin
sont:
ACTION
SOURCE
DESTINATION
PROTOCOL
PORT(S)
COMMENTS
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.178
tcp
smtp
# Mail depuis Internet
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.178
tcp
pop3
# Pop3 depuis Internet
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.178
tcp
smtp
# Mail depuis le Réseau Local
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.178
tcp
pop3
# Pop3 depuis le Réseau Local
ACCEPT
fw
dmz:192.0.2.178
tcp
smtp
# Mail depuis le firewall
ACCEPT
dmz:192.0.2.178
net
tcp
smtp
# Mails vers Internet
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.177
tcp
http
# WWW depuis le Net
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.177
tcp
https
# HTTP sécurisé depuis le Net
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.177
htp
https
# HTTP sécurisé depuis le Réseau Local
Si vous utilisez un serveur DNS publique sur 192.0.2.177, vous
devez ajouter les règles suivantes:
ACTION
SOURCE
DESTINATION
PROTOCOL
PORT(S)
COMMENTS
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.177
udp
domain
# UDP DNS depuis Internet
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.177
tcp
domain
# TCP DNS depuis Internet
ACCEPT
fw
dmz:192.0.2.177
udp
domain
# UDP DNS depuis le firewall
ACCEPT
fw
dmz:192.0.2.177
tcp
domain
# TCP DNS depuis le firewall
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.177
udp
domain
# UDP DNS depuis le Réseau Local
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.177
tcp
domain
# TCP DNS depuis le Réseau Local
ACCEPT
dmz:192.0.2.177
net
udp
domain
# UDP DNS vers Internet
ACCEPT
dmz:192.0.2.177
net
tcp
domain
# TCP DNS vers Internet
Vous souhaitez probablement communiquer entre votre firewall et
les systèmes DMZ depuis le réseau local -- Je recommande SSH qui, grâce
à son utilitaire scp peut aussi faire de la diffusion et de la
mise à jour de logiciels.
ACTION
SOURCE
DESTINATION
PROTOCOL
PORT(S)
COMMENTS
ACCEPT
loc
dmz
tcp
ssh
# SSH vers la DMZ
ACCEPT
loc
fw
tcp
ssh
# SSH vers le firewall
D'autres petites choses
La discussion précédente reflète ma préférence personnelle pour
l'utilisation de Proxy ARP associé à mes serveurs de la DMZ et
SNAT/NAT pour mes systèmes locaux. Je préfère utiliser NAT seulement
dans le cas ou un système qui fait partie d'un sous-réseau RFC 1918
à besoin d'avoir sa propre adresse IP.
Si vous ne
l'avez pas fait, ce peut-être une bonne idée de parcourir le fichier
/etc/shorewall/shorewall.conf
afin de voir si autre chose pourrait être intéressant. Vous pouvez aussi
regarder aux autres fichiers de configuration que vous n'avez pas
touché pour un aperçu des autres possibilités de Shorewall.
Dans le cas ou vous n'auriez pas validé les étapes, ci-dessous
se trouve un jeu final des fichiers de configuration pour notre réseau
exemple. Uniquement ceux qui auraient étés modifiés de la configuration
originale sont montrés. /etc/shorewall/interfaces (Les "options"
seront spécifiques aux sites).
ZONE
INTERFACE
BROADCAST
OPTIONS
net
eth0
detect
norfc1918,routefilter
loc
eth1
detect
dmz
eth2
detect
La configuration décrit nécessite que votre réseau soit démarré
avant que Shorewall puisse se lancer. Cela ouvre un
lapse de temps durant lequel vous n'avez pas de protection firewall.
Si vous remplacez 'detect' par les valeurs des adresses
broadcoast dans les entrées suivantes, vous pouvez activer Shorewall
avant les interfaces réseau.
ZONE
INTERFACE
BROADCAST
OPTIONS
net
eth0
192.0.2.255
norfc1918,routefilter
loc
eth1
192.168.201.7
dmz
eth2
192.168.202.7
/etc/shorewall/masq - Sous-réseau Local
INTERFACE
SOUS-RESEAU
ADDRESSE
eth0
192.168.201.0/29
192.0.2.176
/etc/shorewall/proxyarp - DMZ
ADDRESS
EXTERNAL
INTERFACE
HAVE ROUTE
192.0.2.177
eth2
eth0
No
192.0.2.178
eth2
eth0
No
/etc/shorewall/nat- Le système de ma fille
EXTERNAL
INTERFACE
INTERNAL
ALL INTERFACES
LOCAL
192.0.2.179
eth0
192.168.201.4
No
No
/etc/shorewall/rules
ACTION
SOURCE
DESTINATION
PROTOCOL
PORT(S)
COMMENTS
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.178
tcp
smtp
# Mail depuis Internet
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.178
tcp
pop3
# Pop3 depuis Internet
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.178
tcp
smtp
# Mail depuis le Réseau Local
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.178
tcp
pop3
# Pop3 depuis le Réseau Local
ACCEPT
fw
dmz:192.0.2.178
tcp
smtp
# Mail depuis le firewall
ACCEPT
dmz:192.0.2.178
net
tcp
smtp
# Mails vers Internet
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.177
tcp
http
# WWW depuis le Net
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.177
tcp
https
# HTTP sécurisé depuis le Net
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.177
htp
https
# HTTP sécurisé depuis le Réseau Local
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.177
udp
domain
# UDP DNS depuis Internet
ACCEPT
net
dmz:192.0.2.177
tcp
domain
# TCP DNS depuis Internet
ACCEPT
fw
dmz:192.0.2.177
udp
domain
# UDP DNS depuis le firewall
ACCEPT
fw
dmz:192.0.2.177
tcp
domain
# TCP DNS depuis le firewall
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.177
udp
domain
# UDP DNS depuis le Réseau Local
ACCEPT
loc
dmz:192.0.2.177
tcp
domain
# TCP DNS depuis le Réseau Local
ACCEPT
dmz:192.0.2.177
net
udp
domain
# UDP DNS vers Internet
ACCEPT
dmz:192.0.2.177
net
tcp
domain
# TCP DNS vers Internet
ACCEPT
net
dmz
icmp
echo-request
Ping
ACCEPT
dmz
net
icmp
echo-request
"
ACCEPT
dmz
loc
icmp
echo-request
"
ACCEPT
loc
dmz
icmp
echo-request
"
ACCEPT
loc
dmz
tcp
ssh
# SSH vers la DMZ
ACCEPT
loc
fw
tcp
ssh
# SSH vers le firewall
DNS
En donnant une collection d'adresses RFC 1918 et publiques dans
la configuration, cela justifie d'avoir des serveurs DNS interne et
externe. Vous pouvez combiner les deux dans un unique serveur BIND 9
utilisant les vues (Views). Si vous n'êtes pas intéressé par les vues
BIND 9, vous pouvez allez à la section suivante.
Supposons que votre domain est foobar.net et vous voulez que les
deux systèmes DMZ s'appellent www.foobar.net et mail.foobar.net, les
trois systèmes locaux "winken.foobar.net, blinken.foobar.net
et nod.foobar.net. Vous voulez que le firewall soit connu à
l'extérieur sous le nom firewall.foobar.net, son interface vers le
réseau local gateway.foobar.net et son interface vers la DMZ
dmz.foobar.net. Mettons le serveur DNS sur 192.0.2.177 qui sera aussi
connu sous le nom ns1.foobar.net.
Le fichier /etc/named.conf devrait ressembler à cela:
options {
directory "/var/named";
listen-on { 127.0.0.1 ; 192.0.2.177; };
};
logging {
channel xfer-log {
file "/var/log/named/bind-xfer.log";
print-category yes;
print-severity yes;
print-time yes;
severity info;
};
category xfer-in { xfer-log; };
category xfer-out { xfer-log; };
category notify { xfer-log; };
};
#
# Ceci est la vue présente sur vos systèmes internes.
#
view "internal" {
#
# Les clients suivants peuvent voir le serveur
#
match-clients { 192.168.201.0/29;
192.168.202.0/29;
127.0.0.0/8;
192.0.2.176/32;
192.0.2.178/32;
192.0.2.179/32;
192.0.2.180/32; };
#
# Si le serveur ne peut répondre à la requête, il utilisera des serveurs externes
#
#
recursion yes;
zone "." in {
type hint;
file "int/root.cache";
};
zone "foobar.net" in {
type master;
notify no;
allow-update { none; };
file "int/db.foobar";
};
zone "0.0.127.in-addr.arpa" in {
type master;
notify no;
allow-update { none; };
file "int/db.127.0.0";
};
zone "201.168.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify no;
allow-update { none; };
file "int/db.192.168.201";
};
zone "202.168.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify no;
allow-update { none; };
file "int/db.192.168.202";
};
zone "176.2.0.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify no;
allow-update { none; };
file "db.192.0.2.176";
};
zone "177.2.0.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify no;
allow-update { none; };
file "db.192.0.2.177";
};
zone "178.2.0.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify no;
allow-update { none; };
file "db.192.0.2.178";
};
zone "179.2.0.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify no;
allow-update { none; };
file "db.206.124.146.179";
};
};
#
# Ceci est la vue qui sera présente pour le monde extérieur
#
view "external" {
match-clients { any; };
#
# Si nous pouvons répondre à la requéte, nous le disons
#
recursion no;
zone "foobar.net" in {
type master;
notify yes;
allow-update {none; };
allow-transfer { <secondary NS IP>; };
file "ext/db.foobar";
};
zone "176.2.0.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify yes;
allow-update { none; };
allow-transfer { <secondary NS IP>; };
file "db.192.0.2.176";
};
zone "177.2.0.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify yes;
allow-update { none; };
allow-transfer { <secondary NS IP>; };
file "db.192.0.2.177";
};
zone "178.2.0.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify yes;
allow-update { none; };
allow-transfer { <secondary NS IP>; };
file "db.192.0.2.178";
};
zone "179.2.0.192.in-addr.arpa" in {
type master;
notify yes;
allow-update { none; };
allow-transfer { <secondary NS IP>; };
file "db.192.0.2.179";
};
};
Voici les fichiers de /var/named (ceux qui ne sont pas présents font
partis de votre distribution BIND).
db.192.0.2.176 - Zone inverse de l'interface externe du firewall
; ############################################################
; Start of Authority (Inverse Address Arpa) for 192.0.2.176/32
; Filename: db.192.0.2.176
; ############################################################
@ 604800 IN SOA ns1.foobar.net. netadmin.foobar.net. (
2001102303 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ) ; minimum (1 day)
;
; ############################################################
; Specify Name Servers for all Reverse Lookups (IN-ADDR.ARPA)
; ############################################################
@ 604800 IN NS ns1.foobar.net.
@ 604800 IN NS <name of secondary ns>.
;
; ############################################################
; Iverse Address Arpa Records (PTR's)
; ############################################################
176.2.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN PTR firewall.foobar.net.
db.192.0.2.177 - Zone inverse pour le serveur www/DNS server
; ############################################################
; Start of Authority (Inverse Address Arpa) for 192.0.2.177/32
; Filename: db.192.0.2.177
; ############################################################
@ 604800 IN SOA ns1.foobar.net. netadmin.foobar.net. (
2001102303 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ) ; minimum (1 day)
;
; ############################################################
; Specify Name Servers for all Reverse Lookups (IN-ADDR.ARPA)
; ############################################################
@ 604800 IN NS ns1.foobar.net.
@ 604800 IN NS <name of secondary ns>.
;
; ############################################################
; Iverse Address Arpa Records (PTR's)
; ############################################################
177.2.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN PTR www.foobar.net.
db.192.0.2.178 - Zone inverse du serveur mail
; ############################################################
; Start of Authority (Inverse Address Arpa) for 192.0.2.178/32
; Filename: db.192.0.2.178
; ############################################################
@ 604800 IN SOA ns1.foobar.net. netadmin.foobar.net. (
2001102303 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ) ; minimum (1 day)
;
; ############################################################
; Specify Name Servers for all Reverse Lookups (IN-ADDR.ARPA)
; ############################################################
@ 604800 IN NS ns1.foobar.net.
@ 604800 IN NS <name of secondary ns>.
;
; ############################################################
; Iverse Address Arpa Records (PTR's)
; ############################################################
178.2.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN PTR mail.foobar.net.
db.192.0.2.179 - Zone inverse du serveur web publique de votre fille
; ############################################################
; Start of Authority (Inverse Address Arpa) for 192.0.2.179/32
; Filename: db.192.0.2.179
; ############################################################
@ 604800 IN SOA ns1.foobar.net. netadmin.foobar.net. (
2001102303 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ) ; minimum (1 day)
;
; ############################################################
; Specify Name Servers for all Reverse Lookups (IN-ADDR.ARPA)
; ############################################################
@ 604800 IN NS ns1.foobar.net.
@ 604800 IN NS <name of secondary ns>.
;
; ############################################################
; Iverse Address Arpa Records (PTR's)
; ############################################################
179.2.0.192.in-addr.arpa. 86400 IN PTR nod.foobar.net.
int/db.127.0.0 - Zone inverse pour localhost
; ############################################################
; Start of Authority (Inverse Address Arpa) for 127.0.0.0/8
; Filename: db.127.0.0
; ############################################################
@ 604800 IN SOA ns1.foobar.net. netadmin.foobar.net. (
2001092901 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ) ; minimum (1 day)
; ############################################################
; Specify Name Servers for all Reverse Lookups (IN-ADDR.ARPA)
; ############################################################
@ 604800 IN NS ns1.foobar.net.
; ############################################################
; Iverse Address Arpa Records (PTR's)
; ############################################################
1 86400 IN PTR localhost.foobar.net.
int/db.192.168.201 - Zone inverse pour le réseau local. cela
n'est montré qu'aux clients internes
; ############################################################
; Start of Authority (Inverse Address Arpa) for 192.168.201.0/29
; Filename: db.192.168.201
; ############################################################
@ 604800 IN SOA ns1.foobar.net netadmin.foobar.net. (
2002032501 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ) ; minimum (1 day)
; ############################################################
; Specify Name Servers for all Reverse Lookups (IN-ADDR.ARPA)
; ############################################################
@ 604800 IN NS ns1.foobar.net.
; ############################################################
; Iverse Address Arpa Records (PTR's)
; ############################################################
1 86400 IN PTR gateway.foobar.net.
2 86400 IN PTR winken.foobar.net.
3 86400 IN PTR blinken.foobar.net.
4 86400 IN PTR nod.foobar.net.
int/db.192.168.202 - Zone inverse de l'interface DMZ du firewall
; ############################################################
; Start of Authority (Inverse Address Arpa) for 192.168.202.0/29
; Filename: db.192.168.202
; ############################################################
@ 604800 IN SOA ns1.foobar.net netadmin.foobar.net. (
2002032501 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ) ; minimum (1 day)
; ############################################################
; Specify Name Servers for all Reverse Lookups (IN-ADDR.ARPA)
; ############################################################
@ 604800 IN NS ns1.foobar.net.
; ############################################################
; Iverse Address Arpa Records (PTR's)
; ############################################################
1 86400 IN PTR dmz.foobar.net.
int/db.foobar - Forward zone pour l'utilisation des clients
internes.
;##############################################################
; Start of Authority for foobar.net.
; Filename: db.foobar
;##############################################################
@ 604800 IN SOA ns1.foobar.net. netadmin.foobar.net. (
2002071501 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ); minimum (1 day)
;############################################################
; foobar.net Nameserver Records (NS)
;############################################################
@ 604800 IN NS ns1.foobar.net.
;############################################################
; Foobar.net Office Records (ADDRESS)
;############################################################
localhost 86400 IN A 127.0.0.1
firewall 86400 IN A 192.0.2.176
www 86400 IN A 192.0.2.177
ns1 86400 IN A 192.0.2.177
www 86400 IN A 192.0.2.177
gateway 86400 IN A 192.168.201.1
winken 86400 IN A 192.168.201.2
blinken 86400 IN A 192.168.201.3
nod 86400 IN A 192.168.201.4
ext/db.foobar - Forward zone pour les clients externes
;##############################################################
; Start of Authority for foobar.net.
; Filename: db.foobar
;##############################################################
@ 86400 IN SOA ns1.foobar.net. netadmin.foobar.net. (
2002052901 ; serial
10800 ; refresh (3 hour)
3600 ; retry (1 hour)
604800 ; expire (7 days)
86400 ); minimum (1 day)
;############################################################
; Foobar.net Nameserver Records (NS)
;############################################################
@ 86400 IN NS ns1.foobar.net.
@ 86400 IN NS <secondary NS>.
;############################################################
; Foobar.net Foobar Wa Office Records (ADDRESS)
;############################################################
localhost 86400 IN A 127.0.0.1
;
; The firewall itself
;
firewall 86400 IN A 192.0.2.176
;
; The DMZ
;
ns1 86400 IN A 192.0.2.177
www 86400 IN A 192.0.2.177
mail 86400 IN A 192.0.2.178
;
; The Local Network
;
nod 86400 IN A 192.0.2.179
;############################################################
; Current Aliases for foobar.net (CNAME)
;############################################################
;############################################################
; foobar.net MX Records (MAIL EXCHANGER)
;############################################################
foobar.net. 86400 IN A 192.0.2.177
86400 IN MX 0 mail.foobar.net.
86400 IN MX 1 <backup MX>.
Démarrer et Stopper le firewall
La procédure d'installation
configure votre système pour que Shorewall démarre au boot du système.
Le firewall est démarré en utilisant la commande "shorewall
start" et arrêté avec "shorewall stop". Quand le firewall est
arrêté, le routage est actif sur les hôtes qui ont une entrée dans le
fichier /etc/shorewall/routestopped.
Le firewall actif peut-être relancé grâce à la commande "shorewall
restart". Si vous voulez retirer toute trace de Shorewall de votre
configuration Netfilter, utilisez "shorewall clear".
Editez le fichier
/etc/shorewall/routestopped
file et ajouter les systèmes qui doivent pouvoir se connecter au firewall
quant il est arrêté.
ATTENTION: Si vous êtes connecté à votre firewall depuis Internet,
ne pas exécutez la commande "shorewall stop" tant que vous
n'avez pas une entrée active pour l'adresse IP de votre hôte dans
le fichier /etc/shorewall/routestopped.
Egalement, je ne recommande pas d'utiliser "shorewall
restart"; il est préférable d'utiliser une configuration
alternative et la tester avec la commande "shorewall try".